Le réchauffement climatique, une réalité ?
a) Les 10 années les plus chaudes
Les dix années les plus chaudes jamais enregistrées sont toutes postérieures à 1997. Le pire étant que les 14 des 15 années les plus chaudes se situent au XXème siècle, à peine entamé. Ainsi l’année 2015 est l’année la plus chaude, suivie par 2014 et 2010.
b) Impact sur les mers
La température des eaux tropicales a augmenté de plus de 1° au cours de notre siècle (contre 0.5° en moyenne pour les océans), entraînant un blanchiment des récifs coralliens. En 1998, le réchauffement prolongé de l’eau a détruit la moitié des récifs de corail de L’Océan Indien.
De plus, la température a augmenté de 0.5° de 1970 à 2004 dans les zones tropicales des 5 bassins océaniques.
c) Comparaison des hémisphères Nord et Sud
Depuis le début du XXe siècle (1906-2005), la température moyenne à la surface du globe a augmenté de 0,74°C, mais cette progression n'a pas été continue puisque depuis 1976, la hausse s'est nettement accélérée, atteignant 0,19°C par décennie en accord avec les prédictions des modèles. La période 1997-2006 est marquée par une anomalie positive moyenne de 0,53°C dans l'hémisphère Nord et de 0,27°C dans l'hémisphère Sud, toujours par rapport à la normale calculée pour 1961-1990.
d) Evolution de la teneur en dioxyde de carbone
De 1980 à 2014, la teneur de dioxyde de carbone a considérablement augmenté, passant de 340 partie par million (ppm) en 1980 à 400 ppm en 2014. Cette augmentation est assez constante aux deux pôles même si au pôle nord elle connaît régulièrement des variances avec des pics d’augmentations.
Au cours des 2 000 dernières années, la concentration en dioxyde de carbone atmosphérique, principal gaz à effet de serre, connait de fortes variations, montant plusieurs fois à plus de 250 ppm. Mais à partir de la révolution industrielle, elle n’a cessé d’augmenter (à la fois dans l’hémisphère Nord, en rouge, et l’hémisphère Sud, en bleu) et a largement dépassé cette limite.
e) Evolution de la température
Cette capture d’écran nous présente les températures moyennes à la surface de la planète entre 1880 et 1884, période du début de la révolution industrielle. On observe que même s’il y a des zones plus chaude ou plus froide la température reste globalement équilibrée autour de 0°F.
De même cette capture d’écran nous présente les températures moyennes à la surface de la planète entre 2011 et 2015. Sans même regardé les températures on observe nettement une augmentation de la température à la surface.
f) Rapport de l'OMM
En mai 2014 un rapport de l’Organisation Météorologique Mondiale a annoncé que la concentration mensuelle de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a dépassé les 400 ppm dans l’hémisphère nord alors que la moyenne mondiale était de 278 ppm à l’ère préindustrielle. De plus la moyenne calculée sur 10 années consécutives a montré qu'en seulement 40 ans la concentration avait doublé passant de +1,1 ppm en 1960 à +2,0 en 2000. Le total des émissions anthropiques est de 35 Gt par an alors que la nature ne peut en absorber que 11 Gt. Enfin l’Agence Internationale de l’énergie prévoit une augmentation de 130 % d’ici 2050 alors qu’actuellement les émissions sont déjà trop importantes.
Ces différents documents nous ont ainsi permit de constater que le réchauffement climatique est aujourd’hui une réalité. En effet bien qu’il soit également d’origine naturelle et que les températures aient beaucoup varié avant l’apparition de l’homme, elles n’ont jamais connu un rythme aussi rapide. L’origine anthropique ne doit donc plus être remise en cause.